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Vos comptes de réseaux sociaux avant de passer les frontières américaines !

Tous les touristes assujettis au programme d’exemption de visa devront à partir de maintenant déclarer leurs comptes de réseaux sociaux pour pouvoir entrer sur le territoire américain. Depuis cet été, la mesure était déjà dans l’air. D’ailleurs, elle a été mise en place malgré les nombreuses protestations des défenseurs de la liberté.

L’autorité américaine a déjà commencé à poser cette question facultative à certains ressortissants étrangers. Le but pour le gouvernement des États-Unis, est de renforcer les dispositifs qui leur permettent de déterminer les potentielles menaces terroristes. Cette proposition a d’ailleurs été soumise aux commentaires publics par les instances fédérales américaines.

Une mesure déjà mise en application

Le formulaire de demande ESTA est aujourd’hui proposé par de nombreux sites spécialisés. On note d’ailleurs parmi ces plateformes, 123-esta.com. Ces enseignes doivent désormais modifier leur formulaire depuis la mise en application de ce nouveau dispositif. Cette demande optionnelle portant sur les données liées à votre présence en ligne est proposée aux touristes étrangers.

Notez que 38 pays bénéficient actuellement du programme d’exemption de visa et peuvent parfaitement faire une demande ESTA sur les sites dédiés.

Une initiative déjà approuvée depuis le 19 décembre

YouTube, Google+, Facebook et Instagram figurent parmi les plateformes sociales listées sur le formulaire ESTA soumis aux personnes qui veulent voyager aux USA. En plus, deux cases ont été déjà ajoutées pour mentionner leurs identifiants sur ces réseaux sociaux. Politico a relayé la confirmation de la porte-parole des douanes concernant cette modification. D’ailleurs, celle-ci a été approuvée depuis le 19 décembre.

Après cette mise en place, différentes organisations de défense des droits numériques n’ont pas hésité à montrer leur mécontentement. Le conseiller juridique d’Internet Association, Abigail Slater, a d’ailleurs dénoncé cette atteinte à la vie privée des voyageurs. Et en août dernier, l’Union américaine pour les libertés civiles avait mis en avant les risques liés à la récupération des informations sur les convictions et les options des individus via par le biais des médias sociaux.